De - à
12.08 8.11
Lieu
Objects With Narratives
EXPOSITIONS
SOLO SHOW PAUL COCKSEDGE - CRITICAL MASS
À propos
Dans Critical Mass, Paul Cocksedge revient à certains des matériaux les plus industriels, lourds et bruts qui soient : la tôle d'acier et le marbre.
L'artiste explore ce qui se passe lorsque ces matériaux sont amenés à se transformer en objets qui évoquent la tension, l'intimité et le travail manuel.
Plus d'information://www.instagram.com/objectswithnarratives/?hl=nl
La table Critical Mass est fabriquée à partir d'une plaque de CorTen de quinze millimètres d'épaisseur, produite industriellement et pesant plusieurs centaines de kilos.
Cocksedge la découpe, planche par planche. Ces lamelles sont ensuite soudées au bord de la feuille d'origine afin de la soulever à la hauteur de la table. Le processus s'apparente à un collage. Au lieu de découper du papier, Cocksedge travaille l'acier.
Au lieu d'utiliser de la colle, il soude. Le résultat est un plan horizontal qui semble suspendu. Les pieds sont inclinés, glissent, tombent. Il y a une contradiction visuelle : la forme semble abstraite, mais elle est fonctionnelle.
La série Critical Mass est chargée d'une énergie, au bord de l'effondrement ou de l'explosion. En travaillant sur cette série, Cocksedge s'est surpris à réfléchir à la vitesse et au changement de deux des questions les plus urgentes de notre époque : l'intelligence artificielle et le changement climatique.
Chaque conversation, la plupart des réflexions, ramenaient d'une manière ou d'une autre à cela. En contraste avec ces questions contemporaines, le fait d'être dans l'usine avec une équipe de fabricants, à souder, couper, calculer, donnait une impression de rafraîchissement.
La proximité directe et physique avec le métal, sa densité, sa chaleur, semble réelle. Immédiate. Humaine. Présente.
Il y a quelque chose dans cette expérience, entre le numérique et le physique, qui traverse la totalité de cette exposition.
La deuxième série d'œuvres se situe à l'autre extrémité du spectre émotionnel. Cocksedge prend des blocs de marbre, extraits de carrières et taillés, et les assemble de manière à leur donner une impression de douceur.
Il n'y a pas de soudure ici, seulement le poids et la gravité. Les formes se nichent, s'appuient et se compriment doucement les unes contre les autres ; le matériau est dur, ancien, froid, mais les formes sont chaudes, intimes, voire affectueuses. Ensemble, ces deux séries dialoguent.
L'une est nette, angulaire, abstraite. L'autre est arrondie, douce, compressée. Pourtant, toutes deux émergent du même endroit, ce point de pression, ce moment où la technologie, l'environnement et les gens convergent, et ce qui se passe lorsque tous les éléments atteignent un point où il faut que quelque chose renonce ou surgisse.
L'artiste explore ce qui se passe lorsque ces matériaux sont amenés à se transformer en objets qui évoquent la tension, l'intimité et le travail manuel.
Plus d'information://www.instagram.com/objectswithnarratives/?hl=nl
La table Critical Mass est fabriquée à partir d'une plaque de CorTen de quinze millimètres d'épaisseur, produite industriellement et pesant plusieurs centaines de kilos.
Cocksedge la découpe, planche par planche. Ces lamelles sont ensuite soudées au bord de la feuille d'origine afin de la soulever à la hauteur de la table. Le processus s'apparente à un collage. Au lieu de découper du papier, Cocksedge travaille l'acier.
Au lieu d'utiliser de la colle, il soude. Le résultat est un plan horizontal qui semble suspendu. Les pieds sont inclinés, glissent, tombent. Il y a une contradiction visuelle : la forme semble abstraite, mais elle est fonctionnelle.
La série Critical Mass est chargée d'une énergie, au bord de l'effondrement ou de l'explosion. En travaillant sur cette série, Cocksedge s'est surpris à réfléchir à la vitesse et au changement de deux des questions les plus urgentes de notre époque : l'intelligence artificielle et le changement climatique.
Chaque conversation, la plupart des réflexions, ramenaient d'une manière ou d'une autre à cela. En contraste avec ces questions contemporaines, le fait d'être dans l'usine avec une équipe de fabricants, à souder, couper, calculer, donnait une impression de rafraîchissement.
La proximité directe et physique avec le métal, sa densité, sa chaleur, semble réelle. Immédiate. Humaine. Présente.
Il y a quelque chose dans cette expérience, entre le numérique et le physique, qui traverse la totalité de cette exposition.
La deuxième série d'œuvres se situe à l'autre extrémité du spectre émotionnel. Cocksedge prend des blocs de marbre, extraits de carrières et taillés, et les assemble de manière à leur donner une impression de douceur.
Il n'y a pas de soudure ici, seulement le poids et la gravité. Les formes se nichent, s'appuient et se compriment doucement les unes contre les autres ; le matériau est dur, ancien, froid, mais les formes sont chaudes, intimes, voire affectueuses. Ensemble, ces deux séries dialoguent.
L'une est nette, angulaire, abstraite. L'autre est arrondie, douce, compressée. Pourtant, toutes deux émergent du même endroit, ce point de pression, ce moment où la technologie, l'environnement et les gens convergent, et ce qui se passe lorsque tous les éléments atteignent un point où il faut que quelque chose renonce ou surgisse.